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Python, SQL, IA… que faut-il vraiment maîtriser pour être opérationnel comme data analyst ?

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Le métier de data analyst fascine, mais intimide. On l’imagine souvent réservé à des profils très techniques, familiers des algorithmes et des langages complexes. La réalité est plus nuancée. Le data analyst est avant tout un traducteur de la donnée, un professionnel capable de donner du sens aux chiffres et d’éclairer les décisions.
Selon une étude publiée par Pôle emploi en 2024, les offres liées à l’analyse de données ont augmenté de plus de 40 % en trois ans, et les recruteurs recherchent de plus en plus des profils capables de relier la technique à la stratégie. Autrement dit, la maîtrise des outils est indispensable, mais elle n’est qu’un moyen au service d’une compréhension globale.

SQL, le langage universel de la donnée

S’il ne fallait retenir qu’un outil, ce serait sans doute SQL. Ce langage, né dans les années 1970, reste la clé d’entrée du métier. Il permet d’interroger des bases de données, de sélectionner, filtrer et agréger des informations. Aujourd’hui encore, plus de 80 % des offres d’emploi pour data analysts mentionnent SQL parmi les compétences requises.
Savoir écrire une requête claire, comprendre comment les données sont structurées, et être capable de vérifier leur cohérence, c’est la base de tout travail analytique. C’est aussi ce qui distingue un analyste autonome d’un simple utilisateur de tableurs.

Python, l’allié de l’automatisation

Vient ensuite Python, devenu le langage préféré du monde de la data. Facile à apprendre, doté de nombreuses bibliothèques dédiées à l’analyse et à la visualisation, il permet d’aller plus loin que les outils de bureautique classiques.
Python sert à automatiser des tâches répétitives, à nettoyer de grands volumes de données et, pour les plus avancés, à manipuler des modèles de machine learning. Mais l’essentiel, pour un débutant, est de savoir utiliser Python comme un outil de logique : comprendre comment structurer une analyse, vérifier des hypothèses, créer des visualisations claires.

Les outils de visualisation, un levier de communication

Les data analysts passent autant de temps à communiquer leurs résultats qu’à les produire. Power BI, Tableau ou Google Data Studio font partie des outils incontournables pour mettre en scène la donnée et la rendre compréhensible par tous.
Un bon analyste ne se contente pas de produire des graphiques élégants : il choisit les bons indicateurs, les met en contexte et raconte une histoire. La visualisation n’est pas un vernis esthétique, c’est une manière d’aider les décideurs à voir ce que les chiffres signifient vraiment.

L’intelligence artificielle s’invite dans l’analyse

L’essor de l’intelligence artificielle, notamment des modèles prédictifs, élargit encore le champ des possibles. Les data analysts peuvent désormais s’appuyer sur des outils d’IA pour détecter des corrélations ou anticiper des tendances. Mais là encore, la clé n’est pas la maîtrise technique absolue, plutôt la compréhension de la logique de ces modèles : savoir ce qu’ils calculent, et surtout, ce qu’ils ne calculent pas.
Selon un rapport de LinkedIn publié en 2025, les entreprises cherchent désormais des profils capables de « collaborer avec l’IA », c’est-à-dire d’utiliser ces outils sans leur déléguer la réflexion critique.

Des formations qui hiérarchisent les apprentissages

Face à cette complexité croissante, les formations sérieuses apprennent à prioriser. Il ne s’agit pas d’empiler des compétences, mais de construire une progression logique. D’abord comprendre la donnée et les statistiques, puis apprendre à la manipuler avec SQL, avant de passer à Python, à la visualisation et, plus tard, aux bases du machine learning.
Des bootcamps, comme La Capsule, s’inscrivent dans cette logique. En dix semaines de formation intensive, les apprenants s’initient aux langages essentiels, manipulent de vrais jeux de données et développent des projets complets, de l’analyse à la visualisation. L’objectif : être opérationnel rapidement, sans se perdre dans la théorie.

De la technique à la compréhension

Au fond, devenir data analyst, ce n’est pas apprendre une liste d’outils, mais apprendre à penser avec les données. Savoir formuler une question, structurer une analyse et raconter ce qu’elle révèle. Les technologies évolueront, mais la logique restera la même : comprendre le passé pour éclairer le futur.

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